jeudi 8 mars 2012

Ma conception du jeu d'échecs

Pour moi les échecs est plus un jeu qu'un enjeu. J'aime bien sûr gagner, mais j'accepte une défaite facilement lorsque soit j'ai commis des erreurs à l'ouverture et en milieu de partie, soit que l'adversaire est réellement plus fort que moi.

Le champ de bataille d'une compétition me permet d'exprimer mes longues heures de travail sur une ouverture ou un concept. Je ne pars jamais dans une compétition en me disant que je risque de perdre le tournoi ou contre tel adversaire, je fais de mon mieux pour marquer des points sans accorder des nulles de salon. Peut-être est-ce à tort mais je considère qu'il y a toujours un moyen de gagner une partie. Et des fois cela me prend plusieurs jours pour examiner les possibilités réelles d'une position.

J'ai un jeu de contrôle alternatif du centre, souvent en double fianchettos et en attaque d'aile. Je combat rarement pour le centre brut, sauf si cela me donne un grand avantage dans ma partie courante. Je considère que le combat du centre est vain pour des joueurs de même niveau. Du moins dans le jeu par correspondance où chaque joueur à la possibilité de jouer des grandes lignes d'ouvertures connues. Dans ce mode de jeu, les ouvertures qui me réussissent bien sont : La Réti Nimzo-Larsen (A04-A06-A07), la Défense Owen (B00), le Gambit Dame, la Semi-Slave (variante Méran si possible), la Benoni, le gambit Benko (contre plus faible elo), la Sicilienne (variante Kan et Scheveningen) et certaines transpositions d'Anglaises.

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